indicamétrie

Comme toute science, l’indicamétrie prend sa source dans les limites des sciences classiques « grisées par le rationalisme moderne sous la houlette de René Descartes (1596-1650) et du déterminisme absolu de LAPLACE ( ) qui ne considèrent que ce qui est démontrable, expérimentable.». L’indicamétrie, contrairement à ces auteurs, propose la prise en compte et la considération de l’inexpérimentable, qu’elle rend elle-même expérimentable et démontrable. Dans cette partie nous allons voir les concepts « d’organisation et de gestion »  à travers les lunettes de la science indicamétrique. La  théorie indicamétrique, science de gestion innovante par excellence, oppose différents concepts d’indicateurs dans le domaine du choix que l’on pourrait classer  en deux catégories : l’inné et l’acquis.

Le concept de l’irrationnel et du rationnel a déjà été abordé par certains auteurs de la théorie des organisations, mais qui n’ont fait que le mentionner sans toutefois poser le problème de son utilisation dans la modélisation. Cela a suscité des critiques non constructives. La science indicamétrique,  vient résoudre, un certain nombre de ces problèmes, tel  le problème de la mesurabilité des taux  des qualités définies dans «  le caractère de la personnalité des modèles comportementaux[1] » qui était un des problèmes  le plus préoccupant de l’époque.

Dans ce contexte on peut citer les auteurs comme Costa et Mc. Rae dans   le modèle  ‘’Big Five’’ qui ont défini un certain nombre de ligne de comportement sans toutefois définir les normes à atteindre.

Pour exemple, les cinq catégories du  ‘’Big five[2]’’, de manière non hiérarchisé, se présente comme suit :

–        La sociabilité et le dynamisme : c’est la propension d’un individu à s’entourer, à influencer et rivaliser avec les autres.

–        La conscience  des autres : C’est la tendance à se montrer compréhensif et proche des autres.

–        La méticulosité : Comportement de l’individu, degré d’implication et de perfectionnisme.

–        Equilibre émotionnel : Réaction au stress, aux critiques et aux échecs.

–        L’ouverture-Imagination : imagination, curiosité, imagination intérêt pour la nouveauté.

Ces qualités dont parle le théoricien des organisations, sont ce que nous pouvons aussi appeler la capacité intrinsèque en indicamétrie, mais quelles sont les normes à atteindre pour qu’une personne soit déclarée détentrice de ces capacités ?

 

I LA SCIENCE DE LA GLOBALITE UNIVERSELLE ET DE LA MODELISATION DU DEVELOPPEMENT CAPACITAIRE.

 

  1. Qu’est-ce que l’indicamétrie ?

« Indicamétrie » est un mot composé du radical «Indica » et du suffixe «métrie ». Alors que «Indica »  renvoie à indicateur ou indication, « métrie » désigne mesure, quantification, calcul. Ce qui revient à dire que l’Indicamétrie est une théorie de la mesure des indicateurs. L’indicateurs vient de « indicator, de indicare », qui signifie indiquer. Au travers de ses multiples emplois, l’indicateur  est  un instrument servant à fournir des informations, des renseignements sur des choses, un état, une circonstance.

En économie, l’indicateur est une variation ayant pour objet de mesurer ou d’apprécier un état, une évolution économique. On parle de ratio, d’indice ou signe.

 


[1] PascaL charpentier, Francois GOXE et  Mardina DIVA  dans  Introduction au management et approche théorique, page 55

[2] Ces cinq facteurs qui sont parfois nommés « Modèle OCEAN» d’après les catégories  de Costa et Mc Rae,  

Cf théorie des organisations,  cours CNAM  Pages 53-54

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