Auto propulsion

L'auto propulsion Indicamétrique

L’entrepreneuriat capacitaire ou l’auto propulsion indicamétrique.

 

Selon certains organismes internationaux, pendant «que l’économie mondiale est entrée dans une nouvelle période combinant une croissance plus lente, une accentuation des inégalités et des perturbations financières, l’emploi ne se développe pas assez vite pour absorber une main-d’œuvre en augmentation. Au plan mondial, le taux d’emploi de l’ensemble de la population, soit la proportion de la population en âge de travailler  qui a un emploi, a diminué de 62 % en 1991 à 60 %  en 2015, avec un important ralentissement durant la crise économique mondiale de 2008-2009. C’est dans cet ordre que l’Organisation internationale du Travail, déclare que « plus de 204 millions de personnes sont sans emploi en 2015 ». Cela fait plus de « 34 millions de plus qu’avant le début de la crise économique, et 53 millions de plus qu’en 1991[1]».

Le constat amère que l’être humain n’est pas seulement la proie de la faim et de la misère, qu’il serait aussi sous la menace de son environnement est aujourd’hui une évidence et demande une connaissance et une compréhension de son environnement. En fait « les projections indiquent que les émissions de gaz à effet de serre continueront d’augmenter, réchauffant encore davantage la planète et provoquant des changements à long terme du système climatique, avec des conséquences graves et irréversibles pour les populations et les écosystèmes. On prévoit que les effets sur les systèmes naturels et humains seront ressentis sur toute la planète, avec des effets variés selon les régions. Ces effets incluent des écosystèmes et des habitats altérés; des impacts négatifs sur l’agriculture, conduisant potentiellement à des pénuries alimentaires; des catastrophes naturelles et des phénomènes climatiques extrêmes plus nombreux et plus durables, ainsi que de nombreux risques sociaux[2] ». La vie humaine sur terre et la vie en générale sur terre semble sérieusement être menacée. « Les efforts visant à assurer la viabilité de l’environnement mondial ont donné des résultats mitigés au cours  des 15 dernières années. Il reste beaucoup à faire. Compte tenu des graves défis environnementaux auxquels le monde est confronté, tels que les changements climatiques, l’insécurité alimentaire et hydrique et les catastrophes naturelles. Un des thèmes prioritaires du débat concernant  le programme qui succédera aux OMD est l’importance d’une véritable intégration de l’environnement dans les objectifs du développement. La viabilité de l’environnement est un élément fondamental pour l’après-2015 et constitue une condition préalable pour un développement socioéconomique durable et l’élimination de la pauvreté. Des ressources  et des écosystèmes sains, bien gérés et diversifiés  peuvent jouer un rôle primordial dans l’atténuation  des futurs problèmes environnementaux  et l’amélioration des conditions de vie partout  dans le monde. Par conséquent, il est crucial de s’assurer que le programme de développement pour le futur reflète les liens entre viabilité socioéconomique et environnementale, protège et renforce l’environnement». Comment l’entrepreneuriat capacitaire, par l’autopropulsion indicamétrique peut-il répondre à cette problématique mondiale ?

 

I.Définition générale.

 

 L’auto propulsion appelée aussi entrepreneuriat  capacitaire est une discipline de la science indicamétrie. « Autopropulsion » est un mot indicamétrique composé de « auto » et de « propulsion ». « Auto » du préfixe grec « autos » qui veut dire « soi-même » ou « lui-même [3]» et « propulsion » qui selon le dictionnaire Larousse veut dire, mise en mouvement d’un corps. L’association de ces deux mots en indicamétrie donne la mise en mouvement de soi-même par soi-même. Cette notion de dynamisme réflexif humain, en indicamétrie, est la manifestation de la conscience au niveau individuel pour devenir une conscience globale par la mise en route de nos propres capacités intrinsèques par nous-mêmes.

Chacun à son niveau, quel que soit ce qu’il fait doit prendre conscience qu’en se développant il faut aussi créer les conditions d’un développement pour les générations futures. Cette action doit être inculquée à la base, aux futurs entrepreneurs de tous les domaines, en suite, aux exploitants des entreprises qui existent et à la fin, aux décideurs et gouvernants souvent très loin des réalités sociales et sociétales. Il vaut mieux prévenir les calamités des populations que d’attendre de les traiter une fois survenues. Encourager l’entrepreneuriat dans les domaines avérés incubateurs de risques, de calamités pour l’avenir. Bien qu’il existe souvent une politique qui veut que la main demanderesse soit toujours assujettie aux  caprices de la main qui donne, si nous voulons réellement le développement capacitaire durable pour tous, les actions à mener avec  l’aide reçue des bailleurs ne devraient plus être imposées par ceux-ci. Les actes de développement imposés à exécuter  à travers les dettes et aides  répondent le plus souvent à un besoin du donateur qu’à celui du bénéficiaire.

Le Développement d’un pays, d’un État doit se faire par les populations et les produits de ce pays ou État dans des entreprises de ce pays ou État  pour une émergence de cet État ou pays. Nous demandons que cela soit applicable au continent africain pour que le développement de l’Afrique se fasse par les africains et les produits africains dans des entreprises africaines pour une Afrique émergente. La coopération pour le développement doit prendre en compte la population de l’environnement sous locale (08Y8). Elle ne doit pas se limiter aux relations et échanges entre  États, Institutions et associations. Elle doit s’étendre aux collectivités et  aux individus. Si les institutions internationales veulent lutter contre la faim, l’immigration clandestine et les autres calamités qui minent la vie, l’aide doit être orientée dans la création et la promotion des unités de production et de transformation locale. C’est ainsi que les populations sous locales (08Y8) et locales (09Y8) pourront se développer. Ce que nous constatons de nos jours, c’est l’existence de pays producteurs de matières premières et pays transformateurs, demandeur de matières premières, ce qui ne favorise pas la transformation des matières premières au plan local. La conséquence directe est le ralentissement de l’entrepreneuriat de développement. Le bénéficiaire de l’aide au développement doit être autonome dans l’utilisation des fonds qui lui sont octroyés tout en répondant à une obligation de résultat vis-à-vis des bailleurs, de son État et de la population, bénéficiaire des bienfaits attendus. C’est le citoyen lambda, d’un état, d’un pays qui doit être, en sa qualité d’entrepreneur, bénéficiaire et exécutant du fonds de développement de son pays.

Que ce fonds soit local ou international, son pays ou son État doit le suivre, l’orienter, le guider, contrôler ses activités et sa gestion pour que son entreprise  soit bénéfique à tous dans le pays. Lorsque tous les fonds sont dans les mains de l’État, le citoyen n’a aucun pouvoir de contrôler son État ou son gouvernement en tant qu’exécutant du projet de son développement ou  dans l’utilisation d’un quelconque fonds qui lui est octroyé pour créer, assurer et maintenir son état de bien-être sociale. En mettant l’accent sur la création d’entreprise au plan sous local et local, les populations, sur la base de leurs capacités, intrinsèques peuvent révéler leurs ingéniosités ou taux de scientificité et de technicité. C’est ainsi que chacun pourra créer sa propre richesse, car l’entrepreneuriat : Plus rarement écrit avec l’orthographe « entreprenariat », est « l’action de créer une entreprise dont la conséquence est la création de la richesse et de l'emploi.[4]» dans un environnement qui permet une vie de bien-être présent et futur. Cette création d’entreprise ne doit pas seulement relever du ressort de l’État. Beaucoup de populations désirent entreprendre mais ne disposent pas de moyens financiers.

Les fonds octroyés aux populations pour l’entrepreneuriat et remis aux États ne parviennent pas toujours aux démunis qui doivent être les vrais bénéficiaires. Une personne qui vit dans une situation de pauvreté a souvent besoin d’un fonds minimum pour entreprendre une activité génératrice de revenue pour subvenir aux besoins de sa famille dans l’immédiat. Il sait concrètement ce qu’il doit faire (le projet) pour améliorer sa condition de vie présente (pour l’avoir muri et réfléchi pendant ses temps de souffrance) par rapport à celui qui a le minimum dignitaire sociale, qui ne se demande pas comment disposer de ce qu’il va manger le lendemain. Le dernier cherche à faire fortune tandis que le premier cherche à survivre. Celui qui cherche à faire fortune ne voyant pas le besoin immédiat à couvrir du nécessiteux, nourrit des projets de grandes envergures souvent non pensés et non prémédités. C’est la présence du fonds disponible qui suscite en lui le désire d’entreprendre. Il va alors chercher quoi faire (son projet).

Malheureusement, ce sont ces personnes qui ont le plus souvent accès aux fonds. Cette classe de personnes, en général progénitures, parents ou amis du décideur, détenteur des fonds destinés à l’amélioration des conditions de vies des populations pauvres par l’entrepreneuriat, est plus informée que les vrais bénéficiaires nécessiteux, qui non seulement ne savent pas l’existence, mais savent moins encore comment y accéder. Souvent manifestant un taux d’humanisme très bas (Y40<22.5V), ces personnes n’ont aucune sensibilité de la souffrance humaine. Leurs entreprises au contraire dégradent l’environnement social et sociétal. La gestion des fonds de l’entrepreneuriat ne doit pas se faire par la règle du PAC[5]. Elle doit se faire par méritocratie capacitaire[6]. C’est ainsi que les populations locales (08Y8), sous locales (08Y9) et nationale (08Y10) pourront véritablement bénéficier des actions des populations internationales (08Y13) et  mêmes de la mondialisation (08Y14). Cette vision de l’entrepreneuriat fait  penser à plusieurs types d’entrepreneurs.

 


[1] Objectifs du Millénaire pour le développement : rapport 2015 Objectif 1 : Éliminer l'extrême pauvreté et la faim P17

[2] Objectifs du Millénaire pour le développement : rapport 2015Objectif 7:Assurer un environnement durable P53

[3] Dictionnaire Larousse

[4] https://fr.wikipedia.org/wiki/Entrepreneuriat

[5] PAC= Parents Amis et Connaissances

[6] Méritocratie capacitaire : Mérite par capacités et par compétences

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